Pourquoi la fête de la Toussaint?
Un peu d’histoire
La fête celtique de Samain
Avant l'arrivée des légions romaines et de leur calendrier Julien, les Gaulois s'étaient dotés d'un calendrier
L'année celtique comportait douze ou treize mois lunaires, comme l'année juive.
L'année celtique commençait par le mois de Samon, à égale distance de l'équinoxe d'automne et du solstice d'hiver. Ce mois de Samon correspondait, à quelques jours près, au mois de novembre des romains. Pour célébrer la nouvelle année, soit à la nouvelle lune, soit à la pleine lune de ce mois, les Gaulois se réunissaient pour la fête de Samain (expression qui signifie : fin de l'été) : « Cette fête s'étalait sur plusieurs jours... et les festins rituels étaient au centre de la fête.
Une fête...dans laquelle les druides jouaient un rôle important. Ils inauguraient solennellement cette période en allumant de nouveaux feux, tous les feux antérieurs ayant été éteints la veille de Samain ... Les nourritures étaient toutes spécifiques et censées procurer l'immortalité.
La participation à ces banquets était obligatoire et ceux qui ne pouvaient s'y rendre perdaient la raison puis mouraient. D'ailleurs on dressait dès le lendemain matin leur tumulus et leur tombe. Mais surtout, au tournant de l'année celtique, Samain était le moment de la rencontre de la communauté des morts avec celle des vivants »
Selon d'autres sources : « Cette fête était la première des grandes fêtes religieuses de l'année celtique. C'était une fête de transition et d'ouverture vers l'autre monde, celui des dieux.
En France, durant le Moyen Âge et au début de la Renaissance, l'année légale commençait à Pâques. C'est sans doute pour cette raison que la fête de Saint Martin a perdu la célébration du Feu nouveau de Samain au profit de la Vigile Pascale.
Avant qu'en l'année 835, cette fête de Samain soit recouverte par la fête de la Toussaint instituée par le roi Louis le Pieux et étendue, cinq ans plus tard, à la toute la chrétienté par le Pape Grégoire IV en 840 . On constate que cela a été créé mais on ne sait pas pourquoi.
Sans doute pour effacer les traces de la fête de Samain
à laquelle Odilon, abbé de Cluny, ajouta, au Xe siècle, la célébration le 2 novembre d'une messe pour tous les morts qui dorment en Christ.
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